Est-ce que Dieu veut que nous travaillions, hommes et femmes ?

Chaque année, à l'automne, le Réseau Saint Laurent* organise une session de théologie pastorale à Nevers consacrée à l'expérience de foi des pauvres et à la diaconie. En 2016, les groupes de personnes ont partagé et réfléchi autour du thème du travail. Retrouvez ci-dessous le sixième extrait de ce texte de paroles.
Oui, mais on peut travailler tout en élevant ses enfants, parce que l’homme travaille à l’extérieur et la femme reste dedans, mais elle travaille aussi. Elle fait la cuisine, elle fait tout, elle fait le ménage, tout. Moi j’avais 5 enfants, je les ai élevés tous au début, mais après, mon mari ne travaillait plus. J’ai été obligée de prendre sa place pour travailler. Alors lui restait à la maison avec les enfants, mais moi je travaillais. Il y en avait toujours un qui travaillait dans le couple. Lui il travaillait quand même aussi. Je pense que c’est ça que veut Dieu. Il veut les deux unis ensemble.
Jésus nous a donné le savoir-faire du travail, l’intelligence d’être capable de travailler dans tous domaines de métiers. Je pense que Jésus nous a donné quelque chose pour travailler, nos mains, nos yeux, etc.
Soyons comme le pape François, travaillons. Lui, il n’arrête pas, c’est par l’intellectuel, c’est par l’évangile, par tout ce qu’il explique. Alors je dis, soyons comme lui.
Il faut que les hommes et les femmes travaillent, parce qu’on est tout simplement des êtres humains. On a besoin d’être reconnus et valorisés. Et hommes comme femmes si on a envie de réaliser un progrès qui est bon pour l’humanité ou déjà à la petite échelle qui est nôtre, pour notre famille.
Porter l’amour et aimer et aller porter sa parole et tout ce qu’il nous a donné pour que tout soit beau, tout ce travail là, c’est un travail énorme qu’il nous a laissé. Il n’est pas quand même parti rien. Il nous a bien dit après :" Faites ceci en mémoire de moi". Il n’y a pas que le prêtre qui le dit. Ça nous touche tous d’aller transmettre l’amour. Et si chacun faisait comme nous des groupes, il y aurait moins de haine. C’est ça qu’il a demandé aussi comme travail à tous les hommes. S’il y a les prêtres, les moines, le pape, c’est un peu pour être ceux qui nous guident pour partir tous vers cet amour.
Ont participé à l’élaboration de ce texte
- Jean-Claude Caillaux : animateur
- Paule Farabollini : enregistrement et décryptage
- Groupe Sainte Claire de la Riche /Yon :
- Lionel
- Jacques
- Gilles
- Chantal
- Michael
- Groupe de Chemin d’Espoir :
- Christian
- Sylvie
- Michelle
- Marie-Renée
- Groupe de la Pierre d’Angle de la Flèche :
- Chantal
- Lydie
- Isabelle
- Valérie
- Groupe de la fraternité St Martin :
- Fabiola
- Dominique
- Jeannette
- Bernadette
* Le réseau Saint Laurent met en relation des groupes chrétiens diversifiés qui partagent en Eglise un chemin de fraternité et de foi avec et à partir de personnes vivant des situations de grandes pauvreté et d'exclusion sociale.
Retrouvez le texte de Nevers sur le travail en intégralité ici, le premier extrait ("Quand j'entends le mot travail, ça me fait penser à quoi ?"), le deuxième extrait ("Pourquoi le travail c'est si important ?), le troisième extrait ("C'est quoi le contraire du travail ?"), le quatrième extrait ("Lecture d'un passage de l'encyclique Laudato si'"), la relecture de Laudato si' et la relecture de ces textes par la théologienne Clémence Rouvier.
Vous trouverez également une relecture théologique du texte sur le travail par Etienne Grieu et Dominique Fontaine.
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